Terre-en-vue rassemble des citoyens, des organisations et des acteurs publics qui souhaitent faciliter l’accès à la terre en Belgique [1]. Trois organismes structurent ses activités : une association sans but lucratif, une société coopérative agréée entreprise sociale et une fondation d’utilité public.
[1] Terre-en-vue collabore avec son pendant néerlandophone De Landgenoten actif en Flandre.
La coopérative constitue un outil d’investissement citoyen et solidaire. Elle est l’instrument foncier du Mouvement Terre-en-vue. Elle permet à des citoyens et organisations désireux de soutenir ses activités, d’acquérir des parts, tout en effectuant un investissement sans risque qui produira des bénéfices sociaux et environnementaux.
La fondation Terre-en-vue est encore dans sa phase constitutive.
Elle aura pour but de recevoir des dons et de legs, en nature (terres agricoles) et en numéraire.
Terre-en-vue soutient différents types de projets :
1) Via la libération (acquisition) de terres agricoles
Grâce à ses coopérateurs, Terre-en-vue soutient différents projets d’acquisition, avec pour but de libérer des terres et de les confier à des agriculteurs porteurs d’un projet qui a pour but de nourrir sainement les populations locales, dans le respect de la terre et de l’humain.
Les acquisitions sont financées par des citoyens qui participent à la construction d’un dialogue avec les agriculteurs partenaires, afin d’apprendre à mieux connaître leur métier et à les soutenir dans les chantiers à la ferme ou dans la vente des produits (groupes d’achat, organisation de marchés fermiers...).
Voir par exemple, le projet Marion, le projet Larock et le projet Renaud.
2) Via la facilitation des contacts entre propriétaires et agriculteurs
Terre-en-vue facilite aussi les contacts entre propriétaires et agriculteurs. Le but est de créer des liens entre des propriétaires qui souhaitent mettre leurs terres à disposition de projets agricoles durables sans nécessairement les vendre, et les agriculteurs qui ont besoin de terres pour développer leur projet.
Les propriétaires sont privés (voir par exemple le projet du domaine de Graux) ou publics (voir par exemple le projet de la Montagne Saint-Pierre).