Le fil de l’histoire se tisse
Tout commence grâce à un chien !
Eric Buchet et Caroline Fouconnier avaient toujours rêvé d’avoir un chien. Mais pas n’importe lequel, ils voulaient adopter un border collie.
Un ami leur fait cadeau d’un chiot issu d’une de ses portées : Lady.
Mais qui dit chien, dit moutons !
Ils acquièrent alors 3-4 moutons.
Mais qui dit mouton, dit savoir tondre !
Eric suit plusieurs formations et apprend à tondre. Il commence à prendre goût à se retrouver au milieu des troupeaux. Il agrandit son troupeau. Plutôt intéressé au départ par l’élevage viandeux, il prend vite conscience qu’à petite échelle, il est difficile d’en vivre, alors il finit par opter pour le laitier.
Mais qui dit plus grand troupeau, dit plus de lait.
Caroline suit alors une formation agricole à Saint-Quentin (Ciney) et se spécialise dans la transformation fromagère auprès de Peter de Cock (Bergerie d’Acremont). Cette expérience chez Peter confirme leur volonté de se lancer dans les brebis laitières.
En 2018, leur rêve se concrétise ! Grâce aux économies qu’ils ont accumulées durant leurs carrières professionnelles, ils parviennent à acheter un terrain où ils pourront construire une bergerie et augmenter encore leur cheptel. Aujourd’hui, leur élevage s’élève à une vingtaine de brebis laitières, 12 agnelles et un bélier.
Un nouveau métier à apprendre
Non issu du milieu agricole, passionné par les brebis, Eric est mécanicien de formation. Ses expériences professionnelles dans le bâtiment leur ont été bien utiles dans la construction de la bergerie. Aujourd’hui, Eric aspire à trouver du travail dans les environs du village.
Quant à Caroline, elle possède un diplôme de gestion via la restauration. Elle tient un restaurant Chez Caro comme indépendante, situé en dessous de leur maison, à quelques centaines de mètres de la bergerie.
Qui y a-t-il au menu ?
Eric et Caroline vendent leurs produits uniquement en direct. Ils transforment eux-mêmes leur production et ils en écoulent la plus grande partie sur le Marché de Nismes, où leurs produits sont de plus en plus appréciés.
Dans leur gamme, on peut trouver des fromages frais, des petits affinés, du fromage type camembert, de la tomme blanche (c’est à dire de la tomme à pâte fraîche, qui est moulé et vendu directement, sans phase d’affinage), de la tome d’Arles, du yaourt, de la glace, de la feta, de la maquée (nature ou épicé) et le favori de leur clientèle : le flan au caramel !
Le reste de la production est soit vendu en direct sur la ferme, soit se retrouve dans les plats de leur restaurant.
La Bergerie de la Scayes : situation foncière
Située dans la province de Namur, à quelques kilomètres de la frontière française, dans le joli village d’Oignies-en-Thiérarche, la Bergerie de la Scayes a été terminée en mars 2020.
Les brebis disposent actuellement d’une dizaine d’hectares de prairies pour pâturer. Ils sont une merveille de biodiversité : nombreuses haies d’essences locales variées, ruisseau, forêt de chênes,... Eric, amoureux de la nature, gère les parcelles dans le respect du sol et de cette biodiversité.
Nombre d’hectares insuffisants et terres à vendre : acquisition en vue !!
Dans l’idéal, Eric et Caroline auraient besoin de quelques hectares en plus pour répondre au mieux aux besoins du troupeau. Leur objectif serait d’avoir 40 brebis en lactation.
Fin juin 2022, l’opportunité rêvée d’acquérir une parcelle de 2,48ha proche de la bergerie s’est enfin concrétisée - l’acte est signé ! Nous avions ouvert l’appel à l’épargne en amont, sachant que cette opportunité arrivait. Les 48 premiers coopérateurs ont rassemblé 34.000€, soit 68% de l’objectif total de la levée de fonds. L’appel reste ouvert aux nouveaux coopérateurs pour nous permettre d’atteindre 100% de l’objectif (50.000€) !
Des projets pleins la tête
Les projets futurs ne manquent pas à la Bergerie : création d’une coopérative avec d’autres producteurs/artisans locaux, développement d’une filière de laine autogérée, ouverture au public tous les dimanches,... Déjà bien intégré au sein de leur village, le projet d’Eric et Caroline viendrait encore renforcer les liens entre voisins, le réseau des animations et la dynamique locale.
Si vous voulez contribuer à la pérennisation du projet d’Eric et Caroline et de leurs brebis, il ne vous reste donc plus qu’à prendre parts !