Un retour à la terre… et aux racines !
Pascal est agriculteur depuis 10 ans, après une carrière de 17 ans comme ouvrier électricien. A l’aube de ses 40 ans, l’appel de la terre l’a amené à devenir bénévole à la Ferme du Dôrloû, avant d’y travailler pleinement durant 9 ans.
Ce retour à la terre, c’est aussi un retour aux racines : Pascal et son frère Claude ont en effet passé une grande partie de leur enfance dans la ferme de leurs grands-parents, à seulement 100 mètres de la Ferme des Potterreux, achetée ensemble il y a trois ans. Le cadre idéal pour se lancer dans une nouvelle aventure familiale !
Claude, informaticien de métier, souhaite aujourd’hui y développer une production d’œufs "agroforestiers" et de petits fruits transformés, le tout valorisé en circuit court. Laurence, compagne de Pascal, partage sa vie entre le Pays des Collines et Bruxelles depuis 9 ans. Animatrice et boulangère en devenir, elle insuffle son énergie créative dans le projet. De leur rencontre à la Ferme du Dôrloû est né Odilon, qui a aujourd’hui 7 ans.
La Ferme des Potterreux, une ferme diversifiée en devenir
Ensemble, ils construisent pas à pas la Ferme des Potterreux. Le projet a commencé par la régénération de 2 hectares de terres attenantes à la ferme, les premières cultures de céréales, et la plantation d’un pré-verger hautes tiges. Aujourd’hui, leurs pommes sont pressées en jus chez Pom d’Happy à Ellezelles, et leurs céréales transformées en farine à la meunerie Élémenterre, située dans la même rue que la ferme. Une filière locale du grain au pain voit ainsi progressivement le jour.
Les prochaines étapes du projet sont l’installation d’une clôture autour du pré-verger pour accueillir des moutons, et l’introduction d’un permis d’urbanisme pour la construction, en 2026, d’un hangar pouvant accueillir machines agricoles, espace de travail, stockage de céréales et ballots ; et une bergerie.
Les prochaines années s’annoncent riches de défis, mais la fine équipe se fixe des objectifs réalistes, année après année, pour avancer à petits pas assurés à l’aube de leurs 50 ans. L’objectif ? Étoffer progressivement la production et, si possible, en vivre.
Une nouvelle terre en vue, du nouveau grain à moudre !
En 2025, l’opportunité d’accéder à 1,18 hectare de champs via Terre-en-vue s’est présentée. Cette parcelle supplémentaire permettra, notamment, la production de céréales pour alimenter l’atelier de micro-boulangerie. Un appel à prise de parts est donc lancé !
Contribuez à cette belle aventure en rejoignant, à votre tour, un réseau local de mangeur·euses engagé·es et solidaires, qui croient à une agriculture paysanne, de proximité, respectueuse de la terre et du vivant !


















