Emilia est confrontée à des restrictions au niveau de l’écoulement habituel de ses produits : elle livre plusieurs restaurants et magasins qui sont aujourd’hui fermés. Elle comptait aussi beaucoup sur les différents micro-marchés et festivals du printemps, qui sont annulés en chaîne. La vente se déroule sur le terrain, à Anderlecht : les promeneurs (nombreux !) sont invités à acheter sa production tout en découvrant (même de loin) le terrain où sont produites les plantes qui composent les tisanes. Et si vous ne pouvez passer par là, elle propose d’autres pistes :
Et comme pour tous les autres agriculteurs : le travail continue sur le champ et la nature n’attend pas ! Les bénévoles n’étant plus mobilisables, la charge de travail est considérable – mais Emilia peut compter sur le coup de main de sa voisine de champ, Zofia de chez Smala, et ça remonte le moral.
Emilia est sereine par rapport à la saison qui arrive, car elle travaille à mi-temps à l’extérieur. Et malgré le risque qu’elle encourt dans son travail face à une contamination possible au virus, elle reste financièrement stable et peut supporter une baisse dans ses ventes actuellement. Ses productions peuvent se conserver sur le plus long terme, car ce ne sont pas des produits frais. Un autre exemple de résilience !
Crédit photo : Hierba Buena