Battez tambours et sonnez trompettes !
Vendredi 23 septembre dernier, Terre-en-vue a officiellement acquis 2,8 hectares supplémentaires : ceux de l’asbl Chante Terre. L’histoire de cette association est un véritable prélude à l’aventure de Terre-en-vue.
Petit retour en arrière.
Nous sommes sur la colline de Bierleux-Haut, Stoumont (Liège), en 1994. Dans ce petit village, se trouve la ferme de Philippe Vallibous, agriculteur en biodynamie. Pour préserver des terres qu’il risque de perdre suite au décès de son propriétaire, quelques habitants fondent l’association "Chante Terre" et rachète ces terres pour les mettre à disposition de l’agriculteur. De véritables précurseurs de Terre-en-vue.
Terres nourricières qui verront arriver Thomas Lauwers quelques années à peine plus tard, suite au décès inopiné de Philippe Vallibous. Formé en agriculture bio, c’est tout naturellement que Thomas continuera le travail de son prédécesseur. Depuis lors rejoint par Isabel Pepin, ils développent actuellement un projet de maraîchage hautement diversifié ainsi qu’un élevage de chevaux de trait permettant de remplacer la mécanisation dépendante des ressources pétrolières. Par ailleurs, le lieu est également devenu « ferme-école », où se donnent chaque année des stages d’apprentissage de longue durée en agriculture paysanne.
Et Terre-en-vue, dans tout ça ?
S’étant essoufflée au fil des années, l’asbl Chante Terre a décidé de transférer son patrimoine vers la fondation de Terre-en-vue. Pour ainsi continuer à préserver, à long terme, le bien commun que représente ce beau domaine, intelligemment préservé depuis 20 ans grâce à Chante Terre.
La ferme-école de Bierleux-Haut vient donc de rejoindre les projets soutenus par Terre-en-vue.
Un projet aux multiples facettes – alliant transmission de savoir-faire, projet nourricier et conservation d’une grande biodiversité – que nous sommes désormais heureux de soutenir.
Histoire complète et fiche du projet : c’est par ici !